1. |
La Morte Saison
02:58
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Oh il me faudrait revenir
Un jour à la morte saison
Disparaître pour me vêtir
D’un épais brouillard de coton
Dormir sur un lit de fougères
De bois mort et de fleurs séchées
Au pied d’un large conifère
Dans les songes me glisser
Venez à moi huppes cendrées
Etourneaux merles moqueurs
Quelle est donc cette vérité
Dont tous mes semblables ont si peur
Ils sont devenus fous mes bêtes
Ivres de leurs seuls empires
Votre langue devenue muette
Aurait pourtant bien à leur dire
Alors chantez même en hiver
D’ailleurs est-il encore saison
Que vos trilles en déchirent l’air
Et les ramènent à la raison
Alors chantez même en hiver
D’ailleurs est-il encore saison
Que vos trilles en déchirent l’air
Et les ramènent à la raison
Et les ramènent à la raison
La raison
©Aymeric Jeay
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2. |
Amours sensuels
02:44
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Amours sensuels
Où l’on se donne sans interdit
Amours sensuels
Où ce qui se nomme n’est pas ce qui s’écrit
Où ce qui s’ambitionne
N’a pas de prix
Où ce qui s’ambitionne
Est inédit
Amours sensuels
Le métronome de nos pulsions de vie
Amours sensuels
Weekend à Rome où bien au paradis
Si croquer une pomme
N’est pas maudit
Si croquer une pomme
N’est pas maudit
Les corps se parlent
Les visages se parlent
Les corps s’unissent
Les visages s’unissent
Les corps s’agrègent
Les visages s’agrègent
Dis-moi sinon
Où irait-on
Où irait-on ?
Amours sensuels
Si économes et si polis
Amours sensuels
Silence Chrysotome ou il s’enfuit
Si jamais on le somme il
S’enfuit
Si jamais on le somme il
S’enfuit
©Aymeric Jeay
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3. |
Comment s'en tirer
02:51
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On pourrait dire stop
Bifurquer par ici
Un chemin qui serpente
Dans l’herbe jolie
S’éloigner de l’asphalte
Oublier l’air gris
Dans les grandes vagues
Retrouver l’envie d’aimer
Ca paraît banal
Mais comment
Comment s’en tirer
Comment, comment
Comment s’en tirer
Comment s’en tirer
On pourrait dire stop
Sans un mot sans un bruit
Regagner la zone
Prendre le maquis
Effacer toute trace
Devenir insoumis
Dans les grandes vagues
Retrouver l’envie d’aimer
Ca paraît banal
Mais comment
Comment s’en tirer
Comment, comment
Comment s’en tirer
Comment s’en tirer
On pourrait dire stop
Bifurquer par ici
Un chemin qui serpente
Dans l’herbe jolie...
©Aymeric Jeay
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4. |
Retrouver Alice
03:22
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Si je ferme les yeux
Si j’ouvre tout grand ceux
Qui éclairent mes songes
Comme je suis heureux
Comme j’aime le vaste monde
Abaisser les écoutilles
Fuir tout ce qui sonne ce qui brille
C’est comme un jeu ancien
Dont je ne me souviens plus très bien
Vestiges de nulle part
Mes ultimes remparts
Me voici escargot
Chez moi il fait doux il fait chaud
Je laisse les montagnes
Les villes les mers et les campagnes
Pour ce pays imaginaire
Où les dragons restent de pierre
Alice veux-tu de moi
Si je t’emboîte le pas
Pour ce pays imaginaire
Où les dragons restent de pierre
Alice m’en voudras-tu
Si je reste ce bel inconnu
Qui s’efface au premier cri
Une fois le jeu fini
Si je fermes les yeux
Si je formule un vœu
Une seule fois
Et sans malice
Que ce soit pour
Retrouver Alice
Si je ferme les yeux
Une seule fois
Et sans malice
Que ce soit pour
Retrouver
Alice
©Aymeric Jeay
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5. |
Un éclair dans la nuit
02:56
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Ralentis !
Ralentis !
Un éclair dans la nuit
Le tonnerre, la pluie
Ralentis !
Ralentis !
Qu’es-ce qu’on va faire ici
Tu me dis
Ralentis !
Des images dansent sur les vitres
Entre les griffes des essuie-glaces
Une brume jaune électrique rampe
A l’abord des marécages
Un panneau signalétique annonce
Un numéro d’urgence hors d’usage
Bientôt la pénurie
Ralentis !
Ralentis !
On va dormir ici
Attendre l’accalmie
Ralentis !
Ralentis !
Tes sourires à demi
A demi
Ralentis !
Ralentis !
Entre les branches des arbres
Des créatures fantasques s’avancent
On attend la femme à barbe
Les cow-boys les indiens les diligences
Sur une radio locale, tiens
On passe la BO de délivrance
Et la nuit surgit
Et la nuit s’avance
Et la nuit s’ennuie
Et la nuit nous mange
Ralentis !
Ralentis !
Ralentis !
Ralentis !
©Aymeric Jeay
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6. |
Un tee shirt blanc
04:22
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Un tee-shirt blanc élimé
Sur mes épaules accroché, accroché
Je le porte chaque fois
Que revient ce je-ne-sais-quoi
L’envie d’être consolé
L’envie d’être caressé
Un tee-shirt blanc élimé
Sur mes épaules accroché, accroché
Je le porte quand revient
L’été, le vent dans les pins
L’envie de vivre plus léger
Sans présent ni passé
Des mains d’enfant l’ont vu naître
A des milliers de kilomètres
Et s’il a fait le tour du monde
Il est à moi, il me seconde
Un tee-shirt blanc élimé
Aux contours hésitants, ajourés
Il me fait une seconde peau
Aucune lame de couteau
Ne saurait en venir à bout
Drôle de garde-fou
Il pose une ombre légère
Sur les secrets de la chair
Et se perdre dans ses plis
Est un jeu qui me ravit
Il fait une carapace
De celles qui fondent les races
A tous les damnés de la Terre
Plus d’étiquettes, plus de frontières
Un tee-shirt blanc élimé
Sur mes épaules accroché
Même tombé en lambeaux
Il sera toujours le plus beau
Même usé jusqu’à la trame
Il garde son âme
Il pose une ombre légère
Sur les secrets de la chair
Et se perdre dans ses plis
Est un jeu qui me ravit
Il fait une carapace
De celles qui fondent les races
A tous les damnés de la Terre
Plus d’étiquettes, plus de frontières
Un tee-shirt blanc
Un tee-shirt blanc
Un tee-shirt blanc
Un tee-shirt blanc
Un tee-shirt blanc
Un tee-shirt blanc...
©Aymeric Jeay
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7. |
Nu sous l'orage
03:15
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Nu sous l’orage je vois des gens de temps en temps
Tourner des pages ça n’efface pas pour autant
Le maquillage les cris d’enfants
Le maquillage les cris d’enfants
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
La pluie m’attend
Tel le sage je suis le vent à travers champs
L’herbe sauvage me dit « torrent » et je l’entends
Si comme lion en cage je me rends à vos arguments
Le décalage est trop grand
Le décalage est trop grand
Le décalage est trop grand
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
La pluie m’attend
Le cœur à l’ouvrage je me suis souvent fouetté jusqu’au sang
Aucun avantage sinon une rage sans fondement
Plus j’avance en âge et plus à l’évidence je me rends
Le décalage est trop grand
Le décalage est trop grand
Le décalage est trop grand
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
Nu sous l’orage
La pluie m’attend
La pluie m’attend
©Aymeric Jeay
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8. |
Songe d'hiver
03:50
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Quand vient le froid de décembre
Cinq heures du soir
Et que la nuit se remembre
De drôles d’histoires
Quand les arbres se dénudent
Et les bêtes se terrent
Inestimable solitude
Pour un songe d’hiver
Qui m’envahit
Il m’envahit
Besoin de ne plus rien faire
Qu’au ralenti, comme engourdi
C’est un songe d’hiver
Bercé de gris
Une pause salutaire au creux de la vie
Au creux de la vie
Quand je retourne les pages
Du livre ancien
Neige sur les paysages, jolis dessins
Je goût à l’exactitude
De sensations familières
Silence demandé à l’étude
Pour un songe d’hiver
Qui m’envahit
Il m’envahit
Besoin de ne plus rien faire
Qu’au ralenti, comme engourdi
C’est un songe d’hiver
Bercé de gris
Une pause salutaire au creux de la vie
Au creux de la vie
C’est un songe d’hiver
Qui m’envahit
Une pause salutaire
Au creux de la vie
©Aymeric Jeay
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9. |
Une langue de terre
04:07
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Une bande
Une langue
De terre
Allongée
Entre un océan
Planétaire
Et un fleuve ensablé
Cette bande
Cette langue
De terre
Inondée
Quand arrive l’hiver
Un vrai désert
Au milieu de l’été
Une route
Un chemin
Dans le doute
Je reviens
Rouge azur
Vert ciel
Echancrures
Qui appellent
Un dédale
Mille signes
Le canal
Les racines
Les écluses
Les ornières
Les zébrures
Le grand air
C’est un endroit Incertain
Lieu sauvage
Où la main
A laissé
Si peu de traces
Chasse gardée
Et grands espaces
Et grands espaces
Une bande
Une langue
De terre
Endormie
Sur un plateau
Millénaire
Laissez-là
Je vous en prie
Je vous en prie
©Aymeric Jeay
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10. |
Brouillard définitif
03:44
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Brouillard définitif
C’est la faute à pas de chance
Mémoire en ligne de fuite
Et perte des alliances
Brouillard définitif
Et après bien des errances
Histoire classée sans suites
Et pour quelles conséquences
Mais moi je marche quand même
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
Je trace des pas dans la plaine
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
Brouillard définitif
Du pleurage sur la bande
Mouchoir n’a rien d’itératif
Pour se voir il faut s’entendre
Brouillard définitif
S’il n’y a plus rien à comprendre
Espoir à coût prohibitif
Puisqu’ici tout est à vendre
Mais moi je marche quand même
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
Je trace des pas dans la plaine
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
Brouillard définitif
Brouillard définitif
Brouillard définitif
Mais moi je marche quand même
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
Dis-moi seulement si tu m’aimes
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
J’attends que le soleil revienne
Je suis transi
©Aymeric Jeay
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11. |
Elisa
03:25
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Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
Réponds-moi !
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
S’il te plaît réponds-moi
La vie est trop courte
Pour apprendre à se taire
Ote-moi d’un doute
Tire-moi d’affaire
Vas-y je t’écoute
Petit cœur de pierre
Qui trace une route
Direction l’enfer
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
Réponds-moi !
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
S’il te plaît réponds-moi
Un objet magique
Pris entre tes doigts
Pourrait y suffire
Sons, images et voix
Larmes automatiques
Enfin tu as le choix
Si tu veux je t’explique
Mais, s’il te plaît, Elisa
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
Réponds-moi !
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
S’il te plaît réponds-moi
Hooouuuuuuuu...
Réponds-moi !
Hey, Elisa !
Elisa ! Elisa !
Réponds-moi !
S’il te plaît, réponds-moi !
©Aymeric Jeay
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12. |
Qui es-tu ?
02:53
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Je me sais pris au piège comme possédé
Au bord d’une falaise escarpée
Vertige d’un manège qui ne peut s’arrêter
Je me sais pris au piège comment sauter ?
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Me voir tomber des nues
Je marche dans un rêve tout éveillé
Le poids de mes pas s’allège je vais décoller
Quel est ce sortilège quel vaudou quelle poupée ?
Plus rien ne me protège je vais succomber
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Me voir tomber des nues
Ne plus rien dire ne plus rien faire
Gestes sourires élans sincères
Masques de cire lourdes paupières
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Mais qui es-tu ?
Que me veux-tu ?
Et là je tombe des nues
©Aymeric Jeay
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13. |
La péninsule
04:21
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Japon au bord d’une plage
Un garçon attend
Seul et sans âge
Il attend il me laisse un message
Il attend
Est-ce à propos de toi
Est-ce à propos de nous
Sinon j’en veux pas je m’en fous
J’en veux pas
Ce message n’est pas juste
Juste à propos de nous
Alors j’en veux pas je m’en fous
J’en veux pas
J’en veux pas
Italie à l’ombre des musées
Milieu d’après-midi
Fraîcheur recherchée
Et couchés sur la toile
Des royaumes des dieux
Des bacchanales aux corps noueux
Des bacchanales aux corps noueux
Est-ce à propos de toi
Est-ce à propos de nous
Sinon j’en veux pas je m’en fous
J’en veux pas
Ces images ne sont pas justes
Justes à propos de nous
Alors j’en veux pas je m’en fous
J’en veux pas
J’en veux pas
Zanzibar Finlande Uruguay
Mexique Qatar Yémen Tibet
Et là-haut dans les nuages
Des avions minuscules
Et moi qui enrage
Depuis la péninsule
Et moi qui enrage
Est-ce que tu penses à moi
Quand tu pars visiter
Tous ces pays-là
Tu sauras où me trouver
J’ai tant de choses à voir
Depuis la péninsule
Question de regard
Et d’oubli des pendules
Est-ce que tu penses à moi
Quand tu pars...
J’ai tant de choses à voir
Depuis la péninsule
Question de regard
Et d’oubli des pendules
©Aymeric Jeay
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14. |
Clause confidentialité
05:39
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Si j’ose, si j’ose
Mon cœur dévoiler
Porte close et ces roses
Restent sur le palier
En cause une surdose
D’insensibilité
Ce sont choses je suppose
Qui peuvent arriver
Arriver
Je partirai demain en pays inconnu
Il n’est pas de chagrin que la beauté ne tue
A l’aube et au hasard enivré de couleurs
Je perdrai la mémoire et sècherai mes pleurs
Si je pose si je pose
Ces mots sur le papier
Vers ou prose ankylosent
Et peuvent annuler
Annuler
Cette clause cette clause
De confidentialité
Ce sont choses je suppose
Qui peuvent arriver
Arriver
Je partirai demain pour une île perdue
Dans l’océan indien loin des malentendus
Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs
Soigneront mon cœur exsangue
Et sècheront mes pleurs
Je partirai demain
Je partirai demain pour une île perdue
Dans l’océan indien loin des malentendus
Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs
Soigneront mon cœur exsangue
Et sècheront mes pleurs
Je partirai demain pour une île perdue
Dans l’océan indien loin des malentendus
Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs
Soigneront mon cœur exsangue
©Aymeric Jeay
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15. |
Immense blanc
04:41
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Immense blanc
Tunnel
Dans le fil du temps
Vide cruel
Cicatriciel
Que tu laisses en partant
Que dire d’elle
Qui en passant
T’aura coupé les ailes
Oh passent les heures
A leurrer les pleurs
A faire semblant
Oh le bonheur
Oh le malheur
En même temps
Immense blanc
Finies querelles
Eteints écrans
Mots dits pêle-mêle
Manques à la pelle
Creux en dedans
Que dire d’elle
Qui en passant
T’aura coupé les ailes
Oh passent les heures
A changer d’humeur
A se dire comment
Oh passent les heures
Pas à la hauteur
Des ressentiments
Oh passent les heures
Partie âme sœur
Et partie pourtant
Oh le bonheur
Oh le malheur
En même temps
©Aymeric Jeay
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16. |
Et puis plus rien
02:41
|
|||
C’est un parfum que tu aimais
Léger aérien
Un parfum
Une ligne au dos d’une main
Qui dessine un chemin
Une ligne
Des gestes le tomber d’une veste
Râpée en daim
Sur jean
Le refrain d’une comptine
Qui te revient
Comptine
Et puis plus rien
Plus rien
Tu t’inclines
Tu t’inclines
Et puis plus rien
Plus rien
A qui cela rime
Tu t’inclines
L’allure indolente et sûre
Dans le petit matin
Féline
Ossature grain peau tessiture
Rien qui ne te fascine
Rien
Et puis plus rien
A quoi cela rime
Tu t’inclines
Et puis plus rien
Plus rien
Tu rembobines
Tu t’inclines
Et puis plus rien
©Aymeric Jeay
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||||
17. |
Un jour prochain
05:35
|
|||
Merci encore et beaucoup
Pour ce monde devenu fou
Merci encore et vraiment
C’était beau c’était captivant
Merci encore même si
Nous sommes d’accord en sursis
Merci encore à bientôt
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
De l’or sur les maisons des dieux
Des trésors du pain et des jeux
Des trous au loin dans la mer
L’amour du feu nucléaire
Continents à la dérive
A longueur d’écrans et de livres
On nous dit de faire autrement
Un jour prochain oui mais quand
Un jour prochain oui mais quand
Un jour prochain oui mais quand
Et que faire en attendant ?
Un jour prochain oui mais quand
Un jour prochain oui mais quand
Un jour prochain oui mais quand
Et que faire en attendant ?
Que faire en attendant
Que faire en attendant
Que ce jour arrive
S’il arrive oui mais quand ?
Mais que faire en attendant ?
Et que faire en attendant ?
Mais que faire en attendant
Que ce jour arrive
S’il arrive oui mais quand ?
Que faire en attendant ?
Et que faire en attendant ?
Et que faire en attendant
Que ce jour arrive
S’il arrive oui mais quand ?
Merci encore et beaucoup
Pour ce monde devenu fou
Merci encore à bientôt
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots
Quand on sera sous les flots...
©Aymeric Jeay
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||||
18. |
Madame
02:53
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|||
Madame
Je dis Madame
Enfin si vous le
Permettez
Après
Toutes ces années
Nos drames
Je dis nos drames
Sont envolés
Comme effacés
Et nos âmes
Ebréchées
Nos âmes
Laissent enfin
La lumière rentrer
Madame
Je dis Madame
Si on prenait
Le bas-côté
Idoine
Je dis idoine
Vous me voyez
Prêt à passer
Outre les douanes
Le vent mauvais
Outre les douanes
Le vent mauvais
Puisque nos âmes
Ebréchées
Puisque nos âmes
Laissent enfin
La lumière rentrer
Madame
Des châteaux
Sont tombés
En Espagne
Je les ai visités
Pas de quoi
Verser de larme
Pas de regrets
Mais Madame
Laissez-moi
Vous inviter
En Espagne
Où vous voudrez
Puisque nos âmes
Ebréchées
Laissent enfin
La lumière rentrer
Madame
Je dis Madame
Enfin si vous le
Permettez
Madame
Je dis Madame
©Aymeric Jeay
|
||||
19. |
La terre brûle
04:23
|
|||
Aussi lent
Aussi gourmand
Il a tous les vices
Un plus six
Envieux
Même pour si peu
Il est innocent
Il est un enfant
La terre brûle
Tout le monde le voit
Et moi et moi je brûle
De le redire encore une fois
La terre brûle
Tout le monde le sait
Toute somme est nulle
Si elle n’est partagée
Impatient
Et très au courant
En affaires privées
Prière de ne pas déranger
Carambolages
A tous les étages
Par goût du vice
Un égale six
La terre brûle
Tout le monde le voit
Et moi et moi je brûle
De le redire encore une fois
La terre brûle
Tout le monde le sait
Toute somme est nulle
Si elle n’est partagée
La terre brûle
Tout le monde le dit
Chacun, chacun dans sa bulle
Un solide appétit
La terre brûle
Tout le monde en convient
C’est ridicule
C’est ridicule
Mais attendons
Demain
©Aymeric Jeay
|
||||
20. |
Elisa II
03:59
|
|||
21. |
Superstar
04:05
|
|||
Marchant sous une pluie battante
Certains soirs je me tourmente
Mais qu’est-ce qu’on va devenir ?
Rien qu’à voir ce qui nous hante
Tiroirs, valises ou sous-pentes
Encombrés de souvenirs
Réservoirs, foires ou brocantes
Oh mais qu’elle est florissante
L’économie du désir
Superstar
Montre-toi
Si je m’égare
Montre-toi
Mon beau miroir
Montre-toi
Superstar
Dans l’espoir d’une plus lente
Dégradation ambiante
Je me suis mis à souscrire
A cette idée délirante
Vestige d’une légende
Qui fit sombrer un empire
Par les marges et par la bande
Oh mais qu’elle est florissante
L’économie du désir
Superstar
Montre-toi
Si je m’égare
Montre-toi
Mon beau miroir
Montre-toi
Superstar
Superstar
Superstar
Superstar
Superstar
Marchant sous une pluie battante
Certains soirs je me tourmente
Mais qu’est-ce qu’on va devenir ?
Marchant sous une pluie battante
Certains soirs je me tourmente
Mais qu’est-ce qu’on va devenir ?
Marchant sous une pluie battante
©Aymeric Jeay
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Aymeric Jeay France
Aymeric Jeay compose et écrit des chansons qu'il édite en albums autoproduits et joue régulièrement en concert, seul ou accompagné. Il réalise lui-même ses pochettes et vidéo-clips. Il lui arrive également de composer des musiques pour des films, des performances, des ciné-concerts. ... more
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