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BUZAY​•​TERMINAL​•​2019

by Aymeric Jeay

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1.
Oh il me faudrait revenir Un jour à la morte saison Disparaître pour me vêtir D’un épais brouillard de coton Dormir sur un lit de fougères De bois mort et de fleurs séchées Au pied d’un large conifère Dans les songes me glisser Venez à moi huppes cendrées Etourneaux merles moqueurs Quelle est donc cette vérité Dont tous mes semblables ont si peur Ils sont devenus fous mes bêtes Ivres de leurs seuls empires Votre langue devenue muette Aurait pourtant bien à leur dire Alors chantez même en hiver D’ailleurs est-il encore saison Que vos trilles en déchirent l’air Et les ramènent à la raison Alors chantez même en hiver D’ailleurs est-il encore saison Que vos trilles en déchirent l’air Et les ramènent à la raison Et les ramènent à la raison La raison ©Aymeric Jeay
2.
Amours sensuels Où l’on se donne sans interdit Amours sensuels Où ce qui se nomme n’est pas ce qui s’écrit Où ce qui s’ambitionne N’a pas de prix Où ce qui s’ambitionne Est inédit Amours sensuels Le métronome de nos pulsions de vie Amours sensuels Weekend à Rome où bien au paradis Si croquer une pomme N’est pas maudit Si croquer une pomme N’est pas maudit Les corps se parlent Les visages se parlent Les corps s’unissent Les visages s’unissent Les corps s’agrègent Les visages s’agrègent Dis-moi sinon Où irait-on Où irait-on ? Amours sensuels Si économes et si polis Amours sensuels Silence Chrysotome ou il s’enfuit Si jamais on le somme il S’enfuit Si jamais on le somme il S’enfuit ©Aymeric Jeay
3.
On pourrait dire stop Bifurquer par ici Un chemin qui serpente Dans l’herbe jolie S’éloigner de l’asphalte Oublier l’air gris Dans les grandes vagues Retrouver l’envie d’aimer Ca paraît banal Mais comment Comment s’en tirer Comment, comment Comment s’en tirer Comment s’en tirer On pourrait dire stop Sans un mot sans un bruit Regagner la zone Prendre le maquis Effacer toute trace Devenir insoumis Dans les grandes vagues Retrouver l’envie d’aimer Ca paraît banal Mais comment Comment s’en tirer Comment, comment Comment s’en tirer Comment s’en tirer On pourrait dire stop Bifurquer par ici Un chemin qui serpente Dans l’herbe jolie... ©Aymeric Jeay
4.
Si je ferme les yeux Si j’ouvre tout grand ceux Qui éclairent mes songes Comme je suis heureux Comme j’aime le vaste monde Abaisser les écoutilles Fuir tout ce qui sonne ce qui brille C’est comme un jeu ancien Dont je ne me souviens plus très bien Vestiges de nulle part Mes ultimes remparts Me voici escargot Chez moi il fait doux il fait chaud Je laisse les montagnes Les villes les mers et les campagnes Pour ce pays imaginaire Où les dragons restent de pierre Alice veux-tu de moi Si je t’emboîte le pas Pour ce pays imaginaire Où les dragons restent de pierre Alice m’en voudras-tu Si je reste ce bel inconnu Qui s’efface au premier cri Une fois le jeu fini Si je fermes les yeux Si je formule un vœu Une seule fois Et sans malice Que ce soit pour Retrouver Alice Si je ferme les yeux Une seule fois Et sans malice Que ce soit pour Retrouver Alice ©Aymeric Jeay
5.
Ralentis ! Ralentis ! Un éclair dans la nuit Le tonnerre, la pluie Ralentis ! Ralentis ! Qu’es-ce qu’on va faire ici Tu me dis Ralentis ! Des images dansent sur les vitres Entre les griffes des essuie-glaces Une brume jaune électrique rampe A l’abord des marécages Un panneau signalétique annonce Un numéro d’urgence hors d’usage Bientôt la pénurie Ralentis ! Ralentis ! On va dormir ici Attendre l’accalmie Ralentis ! Ralentis ! Tes sourires à demi A demi Ralentis ! Ralentis ! Entre les branches des arbres Des créatures fantasques s’avancent On attend la femme à barbe Les cow-boys les indiens les diligences Sur une radio locale, tiens On passe la BO de délivrance Et la nuit surgit Et la nuit s’avance Et la nuit s’ennuie Et la nuit nous mange Ralentis ! Ralentis ! Ralentis ! Ralentis ! ©Aymeric Jeay
6.
Un tee-shirt blanc élimé Sur mes épaules accroché, accroché Je le porte chaque fois Que revient ce je-ne-sais-quoi L’envie d’être consolé L’envie d’être caressé Un tee-shirt blanc élimé Sur mes épaules accroché, accroché Je le porte quand revient L’été, le vent dans les pins L’envie de vivre plus léger Sans présent ni passé Des mains d’enfant l’ont vu naître A des milliers de kilomètres Et s’il a fait le tour du monde Il est à moi, il me seconde Un tee-shirt blanc élimé Aux contours hésitants, ajourés Il me fait une seconde peau Aucune lame de couteau Ne saurait en venir à bout Drôle de garde-fou Il pose une ombre légère Sur les secrets de la chair Et se perdre dans ses plis Est un jeu qui me ravit Il fait une carapace De celles qui fondent les races A tous les damnés de la Terre Plus d’étiquettes, plus de frontières Un tee-shirt blanc élimé Sur mes épaules accroché Même tombé en lambeaux Il sera toujours le plus beau Même usé jusqu’à la trame Il garde son âme Il pose une ombre légère Sur les secrets de la chair Et se perdre dans ses plis Est un jeu qui me ravit Il fait une carapace De celles qui fondent les races A tous les damnés de la Terre Plus d’étiquettes, plus de frontières Un tee-shirt blanc Un tee-shirt blanc Un tee-shirt blanc Un tee-shirt blanc Un tee-shirt blanc Un tee-shirt blanc... ©Aymeric Jeay
7.
Nu sous l’orage je vois des gens de temps en temps Tourner des pages ça n’efface pas pour autant Le maquillage les cris d’enfants Le maquillage les cris d’enfants Nu sous l’orage La pluie m’attend Nu sous l’orage La pluie m’attend La pluie m’attend Tel le sage je suis le vent à travers champs L’herbe sauvage me dit « torrent » et je l’entends Si comme lion en cage je me rends à vos arguments Le décalage est trop grand Le décalage est trop grand Le décalage est trop grand Nu sous l’orage La pluie m’attend Nu sous l’orage La pluie m’attend La pluie m’attend Le cœur à l’ouvrage je me suis souvent fouetté jusqu’au sang Aucun avantage sinon une rage sans fondement Plus j’avance en âge et plus à l’évidence je me rends Le décalage est trop grand Le décalage est trop grand Le décalage est trop grand Nu sous l’orage La pluie m’attend Nu sous l’orage La pluie m’attend La pluie m’attend ©Aymeric Jeay
8.
Quand vient le froid de décembre Cinq heures du soir Et que la nuit se remembre De drôles d’histoires Quand les arbres se dénudent Et les bêtes se terrent Inestimable solitude Pour un songe d’hiver Qui m’envahit Il m’envahit Besoin de ne plus rien faire Qu’au ralenti, comme engourdi C’est un songe d’hiver Bercé de gris Une pause salutaire au creux de la vie Au creux de la vie Quand je retourne les pages Du livre ancien Neige sur les paysages, jolis dessins Je goût à l’exactitude De sensations familières Silence demandé à l’étude Pour un songe d’hiver Qui m’envahit Il m’envahit Besoin de ne plus rien faire Qu’au ralenti, comme engourdi C’est un songe d’hiver Bercé de gris Une pause salutaire au creux de la vie Au creux de la vie C’est un songe d’hiver Qui m’envahit Une pause salutaire Au creux de la vie ©Aymeric Jeay
9.
Une bande Une langue De terre Allongée Entre un océan Planétaire Et un fleuve ensablé Cette bande Cette langue De terre Inondée Quand arrive l’hiver Un vrai désert Au milieu de l’été Une route Un chemin Dans le doute Je reviens Rouge azur Vert ciel Echancrures Qui appellent Un dédale Mille signes Le canal Les racines Les écluses Les ornières Les zébrures Le grand air C’est un endroit Incertain Lieu sauvage Où la main A laissé Si peu de traces Chasse gardée Et grands espaces Et grands espaces Une bande Une langue De terre Endormie Sur un plateau Millénaire Laissez-là Je vous en prie Je vous en prie ©Aymeric Jeay
10.
Brouillard définitif C’est la faute à pas de chance Mémoire en ligne de fuite Et perte des alliances Brouillard définitif Et après bien des errances Histoire classée sans suites Et pour quelles conséquences Mais moi je marche quand même Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi Je trace des pas dans la plaine Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi Brouillard définitif Du pleurage sur la bande Mouchoir n’a rien d’itératif Pour se voir il faut s’entendre Brouillard définitif S’il n’y a plus rien à comprendre Espoir à coût prohibitif Puisqu’ici tout est à vendre Mais moi je marche quand même Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi Je trace des pas dans la plaine Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi Brouillard définitif Brouillard définitif Brouillard définitif Mais moi je marche quand même Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi Dis-moi seulement si tu m’aimes Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi J’attends que le soleil revienne Je suis transi ©Aymeric Jeay
11.
Elisa 03:25
Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! Réponds-moi ! Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! S’il te plaît réponds-moi La vie est trop courte Pour apprendre à se taire Ote-moi d’un doute Tire-moi d’affaire Vas-y je t’écoute Petit cœur de pierre Qui trace une route Direction l’enfer Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! Réponds-moi ! Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! S’il te plaît réponds-moi Un objet magique Pris entre tes doigts Pourrait y suffire Sons, images et voix Larmes automatiques Enfin tu as le choix Si tu veux je t’explique Mais, s’il te plaît, Elisa Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! Réponds-moi ! Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! S’il te plaît réponds-moi Hooouuuuuuuu... Réponds-moi ! Hey, Elisa ! Elisa ! Elisa ! Réponds-moi ! S’il te plaît, réponds-moi ! ©Aymeric Jeay
12.
Qui es-tu ? 02:53
Je me sais pris au piège comme possédé Au bord d’une falaise escarpée Vertige d’un manège qui ne peut s’arrêter Je me sais pris au piège comment sauter ? Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Me voir tomber des nues Je marche dans un rêve tout éveillé Le poids de mes pas s’allège je vais décoller Quel est ce sortilège quel vaudou quelle poupée ? Plus rien ne me protège je vais succomber Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Me voir tomber des nues Ne plus rien dire ne plus rien faire Gestes sourires élans sincères Masques de cire lourdes paupières Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Mais qui es-tu ? Que me veux-tu ? Et là je tombe des nues ©Aymeric Jeay
13.
Japon au bord d’une plage Un garçon attend Seul et sans âge Il attend il me laisse un message Il attend Est-ce à propos de toi Est-ce à propos de nous Sinon j’en veux pas je m’en fous J’en veux pas Ce message n’est pas juste Juste à propos de nous Alors j’en veux pas je m’en fous J’en veux pas J’en veux pas Italie à l’ombre des musées Milieu d’après-midi Fraîcheur recherchée Et couchés sur la toile Des royaumes des dieux Des bacchanales aux corps noueux Des bacchanales aux corps noueux Est-ce à propos de toi Est-ce à propos de nous Sinon j’en veux pas je m’en fous J’en veux pas Ces images ne sont pas justes Justes à propos de nous Alors j’en veux pas je m’en fous J’en veux pas J’en veux pas Zanzibar Finlande Uruguay Mexique Qatar Yémen Tibet Et là-haut dans les nuages Des avions minuscules Et moi qui enrage Depuis la péninsule Et moi qui enrage Est-ce que tu penses à moi Quand tu pars visiter Tous ces pays-là Tu sauras où me trouver J’ai tant de choses à voir Depuis la péninsule Question de regard Et d’oubli des pendules Est-ce que tu penses à moi Quand tu pars... J’ai tant de choses à voir Depuis la péninsule Question de regard Et d’oubli des pendules ©Aymeric Jeay
14.
Si j’ose, si j’ose Mon cœur dévoiler Porte close et ces roses Restent sur le palier En cause une surdose D’insensibilité Ce sont choses je suppose Qui peuvent arriver Arriver Je partirai demain en pays inconnu Il n’est pas de chagrin que la beauté ne tue A l’aube et au hasard enivré de couleurs Je perdrai la mémoire et sècherai mes pleurs Si je pose si je pose Ces mots sur le papier Vers ou prose ankylosent Et peuvent annuler Annuler Cette clause cette clause De confidentialité Ce sont choses je suppose Qui peuvent arriver Arriver Je partirai demain pour une île perdue Dans l’océan indien loin des malentendus Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs Soigneront mon cœur exsangue Et sècheront mes pleurs Je partirai demain Je partirai demain pour une île perdue Dans l’océan indien loin des malentendus Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs Soigneront mon cœur exsangue Et sècheront mes pleurs Je partirai demain pour une île perdue Dans l’océan indien loin des malentendus Sa faune luxuriante ses myriades de fleurs Soigneront mon cœur exsangue ©Aymeric Jeay
15.
Immense blanc Tunnel Dans le fil du temps Vide cruel Cicatriciel Que tu laisses en partant Que dire d’elle Qui en passant T’aura coupé les ailes Oh passent les heures A leurrer les pleurs A faire semblant Oh le bonheur Oh le malheur En même temps Immense blanc Finies querelles Eteints écrans Mots dits pêle-mêle Manques à la pelle Creux en dedans Que dire d’elle Qui en passant T’aura coupé les ailes Oh passent les heures A changer d’humeur A se dire comment Oh passent les heures Pas à la hauteur Des ressentiments Oh passent les heures Partie âme sœur Et partie pourtant Oh le bonheur Oh le malheur En même temps ©Aymeric Jeay
16.
C’est un parfum que tu aimais Léger aérien Un parfum Une ligne au dos d’une main Qui dessine un chemin Une ligne Des gestes le tomber d’une veste Râpée en daim Sur jean Le refrain d’une comptine Qui te revient Comptine Et puis plus rien Plus rien Tu t’inclines Tu t’inclines Et puis plus rien Plus rien A qui cela rime Tu t’inclines L’allure indolente et sûre Dans le petit matin Féline Ossature grain peau tessiture Rien qui ne te fascine Rien Et puis plus rien A quoi cela rime Tu t’inclines Et puis plus rien Plus rien Tu rembobines Tu t’inclines Et puis plus rien ©Aymeric Jeay
17.
Merci encore et beaucoup Pour ce monde devenu fou Merci encore et vraiment C’était beau c’était captivant Merci encore même si Nous sommes d’accord en sursis Merci encore à bientôt Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots De l’or sur les maisons des dieux Des trésors du pain et des jeux Des trous au loin dans la mer L’amour du feu nucléaire Continents à la dérive A longueur d’écrans et de livres On nous dit de faire autrement Un jour prochain oui mais quand Un jour prochain oui mais quand Un jour prochain oui mais quand Et que faire en attendant ? Un jour prochain oui mais quand Un jour prochain oui mais quand Un jour prochain oui mais quand Et que faire en attendant ? Que faire en attendant Que faire en attendant Que ce jour arrive S’il arrive oui mais quand ? Mais que faire en attendant ? Et que faire en attendant ? Mais que faire en attendant Que ce jour arrive S’il arrive oui mais quand ? Que faire en attendant ? Et que faire en attendant ? Et que faire en attendant Que ce jour arrive S’il arrive oui mais quand ? Merci encore et beaucoup Pour ce monde devenu fou Merci encore à bientôt Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots Quand on sera sous les flots... ©Aymeric Jeay
18.
Madame 02:53
Madame Je dis Madame Enfin si vous le Permettez Après Toutes ces années Nos drames Je dis nos drames Sont envolés Comme effacés Et nos âmes Ebréchées Nos âmes Laissent enfin La lumière rentrer Madame Je dis Madame Si on prenait Le bas-côté Idoine Je dis idoine Vous me voyez Prêt à passer Outre les douanes Le vent mauvais Outre les douanes Le vent mauvais Puisque nos âmes Ebréchées Puisque nos âmes Laissent enfin La lumière rentrer Madame Des châteaux Sont tombés En Espagne Je les ai visités Pas de quoi Verser de larme Pas de regrets Mais Madame Laissez-moi Vous inviter En Espagne Où vous voudrez Puisque nos âmes Ebréchées Laissent enfin La lumière rentrer Madame Je dis Madame Enfin si vous le Permettez Madame Je dis Madame ©Aymeric Jeay
19.
Aussi lent Aussi gourmand Il a tous les vices Un plus six Envieux Même pour si peu Il est innocent Il est un enfant La terre brûle Tout le monde le voit Et moi et moi je brûle De le redire encore une fois La terre brûle Tout le monde le sait Toute somme est nulle Si elle n’est partagée Impatient Et très au courant En affaires privées Prière de ne pas déranger Carambolages A tous les étages Par goût du vice Un égale six La terre brûle Tout le monde le voit Et moi et moi je brûle De le redire encore une fois La terre brûle Tout le monde le sait Toute somme est nulle Si elle n’est partagée La terre brûle Tout le monde le dit Chacun, chacun dans sa bulle Un solide appétit La terre brûle Tout le monde en convient C’est ridicule C’est ridicule Mais attendons Demain ©Aymeric Jeay
20.
Elisa II 03:59
21.
Superstar 04:05
Marchant sous une pluie battante Certains soirs je me tourmente Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? Rien qu’à voir ce qui nous hante Tiroirs, valises ou sous-pentes Encombrés de souvenirs Réservoirs, foires ou brocantes Oh mais qu’elle est florissante L’économie du désir Superstar Montre-toi Si je m’égare Montre-toi Mon beau miroir Montre-toi Superstar Dans l’espoir d’une plus lente Dégradation ambiante Je me suis mis à souscrire A cette idée délirante Vestige d’une légende Qui fit sombrer un empire Par les marges et par la bande Oh mais qu’elle est florissante L’économie du désir Superstar Montre-toi Si je m’égare Montre-toi Mon beau miroir Montre-toi Superstar Superstar Superstar Superstar Superstar Marchant sous une pluie battante Certains soirs je me tourmente Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? Marchant sous une pluie battante Certains soirs je me tourmente Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? Marchant sous une pluie battante ©Aymeric Jeay

about

Double Album (Digisleeve with 2 cd or Digital)
Disc 1 : Songes d'Hiver (9 tracks)
Disc 2 : Buzay Terminal (12 tracks)

credits

released January 15, 2024

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about

Aymeric Jeay France

Aymeric Jeay compose et écrit des chansons qu'il édite en albums autoproduits et joue régulièrement en concert, seul ou accompagné. Il réalise lui-même ses pochettes et vidéo-clips. Il lui arrive également de composer des musiques pour des films, des performances, des ciné-concerts. ... more

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